Lyon - Francfort , Francfort - Singapour , Singapour - Dili...

Publié le par MAS

TimorMardi 12 janvier 2011 - "Bien arrivés !"

 

Voyage un peu long mais pas si difficile au final. Lyon-Francfort en heure, rien à dire. A moitié endormis car partis à 4h de l’hôtel, vol rapide et efficace, à l’allemande (Luftansa) . Un peu d’attente à Francfort, mais l’aéroport est tellement immense que le temps de traverser les différents halls nous a permis de ne pas voir le temps passer. Puis embarquement pour Singapour avec Singapore Airlines, une compagnie comme je n’en avais jamais vue ! Un énorme avion à deux étages, des hôtesses en tenues traditionnelles toutes aussi belles les unes que les autres, un service impeccable avec distribution de trousses de toilette individuelles (brosse à dents, dentifrice et chaussettes de nuit). Jouets et plateaux repas pour les enfants,  repas asiatiques au choix et sandwichs à toute heure… bref, du grand confort !

 

Arrivés à Singapour avec du retard à cause de la neige en Allemagne, on a cru ne jamais arriver à attraper notre correspondance pour Dili. Traversée de l’aéroport (immense !) en courant, fatigués et pas très frais, moi avec tous les bagages à main et cadeaux pour l’équipe (achetés au duty free de Francfort) et Simon avec Antonin sur les épaules… Heureusement nous sommes arrivés 5 min avant la fermeture de l’enregistrement, mais sans confirmation que nos bagages nous suivaient...   Pas le choix, on doit monter dans cet avion, bagages ou non. Pus que 3 heures nous séparent de Dili, on est crevés mais surexcités ! Et enfin… survol d’une eau turquoise et de nombreuses îles éparpillées, nous reconnaissons la forme du Timor (en forme de crocodile, d’où l’importance  des crocodiles ici, mais je vous expliquerai plus tard…). Atterrissage à Dili à 12h heure locale, après 24h de voyage, on y est !

 

Pour vous donnez une idée, l’aéroport de Dili est grand comme la gare de Chambéry, ou peut être même moins ;-) Nous récupérons tout notre fatra et descendons directement sur le tarmac au milieu des hélicoptères UN et autres avions militaires. En 30 secondes, ce sont près de 20° d’écart et 80% d’humidité qui s’abattent sur nous, comme un seau d’eau qu’on nous aurait jeté en pleine figure.  Même si nous avions pris soins de nous éplucher tout au long du voyage (abandon de la veste dans le 1er avion, abandon des polaires dans le second, et en fin abandon des pulls à Singapour), nous sommes encore incontestablement beaucoup trop vêtus pour le Timor ! Dégoulinage immédiat, tee-shirt bon à essorer, chaussettes macérées, il nous reste toutefois à faire la queue pour acheter nos visas, faire tamponner nos passeports et (peut-être) récupérer nos bagages. Antonin me tient particulièrement chaud, avachi dans mes bras tant il est crevé pendant que Simon se débrouille avec les formalités. Je prends mon mal en patience en observant les autres personnes qui font la queue… je crois être arrivée à « ONUland ». Des bleus de partout ! En civil, en uniforme, des Australiens, des Portugais, des Anglais, un Yéménite, deux Mexicains… Les onusiens portent les couleurs du Timor et ont toujours un petit écusson à l’effigie de leur pays d’origine. Bref, nous passons les douanes et nous rendons à l’arrivée des bagages (2m 50 plus loin) et miracle, nous trouvons tous nos bagages !

Ouf, bemvenudo a Timor…

 

Marlène

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